Vitamine C : les preuves de ses effets sur la peau, qu'elle vienne de l'alimentation ou des cosmétiques
- Ekini
 - 14 oct.
 - 3 min de lecture
 
Dernière mise à jour : 28 oct.

Sérums éclat, jus détox, crèmes “anti-fatigue”… La vitamine C est omniprésente dans les rayons beauté et bien-être. Promue comme un antioxydant miracle capable d’éclaircir le teint, de stimuler le collagène et de protéger la peau du vieillissement, elle agit pourtant différemment selon qu’on la consomme par voie alimentaire ou par voie cutanée. Voici ce que confirment les études scientifiques sur cette molécule-clé de la santé et de la jeunesse de la peau.
La vitamine C, un actif fondamental pour la peau
La vitamine C (acide ascorbique) est essentielle à plusieurs processus biologiques :
synthèse du collagène, qui assure la fermeté et l’élasticité de la peau ;
neutralisation des radicaux libres générés par les UV, la pollution ou le stress ;
régulation de la mélanogenèse, contribuant à un teint plus uniforme ;
soutien de la cicatrisation et des défenses immunitaires locales.
Mais notre organisme ne la fabrique pas : il faut donc l’apporter par l’alimentation… ou localement.
La vitamine C issue de l’alimentation : une action de l’intérieur
Une alimentation riche en fruits et légumes frais (agrumes, kiwis, fraises, poivrons, brocolis, persil…) permet d’assurer un apport quotidien suffisant (environ 100 mg/j).
Ses effets démontrés :
amélioration de la structure du derme via la stimulation du collagène ;
réduction des signes du stress oxydatif ;
soutien de la cicatrisation après blessure ;
protection indirecte contre le vieillissement cutané prématuré.
Les études montrent que les personnes ayant un taux plasmatique élevé de vitamine C ont moins de rides profondes et une meilleure hydratation de la peau. Toutefois, cette action reste systémique et dépend de nombreux facteurs (absorption, métabolisme, mode de vie).
La vitamine C appliquée sur la peau : une efficacité localisée mais technique
L’application cutanée de vitamine C permet de concentrer la molécule directement dans l’épiderme et le derme, là où le collagène se forme. Cependant, cette approche est techniquement complexe, car :
la molécule d’acide ascorbique est instable (elle s’oxyde à la lumière et à l’air) ;
son pH optimal d’absorption est acide (autour de 3,5), ce qui peut irriter les peaux sensibles ;
seules certaines formes stabilisées (ascorbyl glucoside, MAP, SAP) ou formulations anhydres garantissent une bonne efficacité.
Effets prouvés (avec usage régulier 6–12 semaines) :
teint plus lumineux ;
réduction des taches pigmentaires ;
diminution des ridules superficielles ;
Alimentation vs cosmétique : des mécanismes complémentaires
La synergie entre les deux est idéale : manger varié et appliquer un soin topique bien formulé = double défense anti-âge.
Précautions et bonnes pratiques
Préférer des formules stables (flacons opaques, airless).
Introduire progressivement (1 jour / 2 au début) pour éviter rougeurs ou picotements.
Appliquer le matin sous la crème solaire.
Éviter les surdosages oraux (> 1000 mg/j inutile sauf carence).
Conclusion
Qu’elle vienne de l’assiette ou du flacon, la vitamine C reste l’une des meilleures alliées de la peau.
Par voie interne, elle soutient la production de collagène et lutte contre le stress oxydatif.
Par voie externe, elle protège, illumine et unifie le teint. Mais comme toute molécule active, son efficacité dépend de sa forme, sa stabilité et sa régularité d’utilisation. Le duo alimentation + cosmétique reste la stratégie la plus efficace pour une peau éclatante et résiliente au temps.
Avez-vous déjà testé les cosmétiques à base de Vitamine C ?
Non, jamais
Oui et j'en suis satisfait(e)
Oui mais je n'ai constaté aucune amélioration de ma peau
Consommez-vous des aliments riches en vitamine C ?
Non je n'en consomme pas
Oui tous les jours
Oui mais pas quotidiennement
Non mais je prends des compléments de vitamine C


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